LA MOTRICITE LIBRE

On a tendance à en vouloir en faire toujours trop pour aider au mieux nos bambins à s'épanouir et grandir. La difficulté est de trouver le juste milieu, la bonne attitude à adopter. 

La psychomotricité regroupe la fonction "motrice" en lien direct avec la "pensée". A la naissance, le bébé n'a pas conscience de son corps. Il va en faire l'apprentissage tout au long de ses expériences, de ses jeux et explorations. C'est pourquoi il faut l'accompagner dans cet apprentissage fondamental. Prendre conscience de son corps va être indispensable pour sa sécurité, sa confiance en lui, les prochains apprentissages dont la marche, la curiosité, l'autonomie.... 

En effet, confiné dans un cosy ou un transat, ou le bébé ne sera pas aussi libre de ses mouvements ni ne se musclera les différentes parties du corps. 

Dès la naissance, il faut éviter de "confiner" lé bébé dans un transat. Le mieux est de l'installer, en toute sécurité, bien sûr, sur un matelas, un tapis, ni trop mou, ni trop dur. Bébé a besoin de ressentir les vibrations de son corps sur le support sur lequel il est posé. C'est ce qui lui permettre de comprendre qu'il a un corps, et quels en sont les limites. Au départ il n'a pas conscience que cette main est à lui par exemple. C'est pourquoi il est préférable de l'installer sur un sol plutôt ferme (comme des tapis de gym). Ici nous avons des tapis de motricité Wesco. 

On va pouvoir lui proposer des petits jouets adaptés à sa toute proximité pour qu'il ai la curiosité et la démarche de les attraper. Quelques uns suffisent. Trop de stimuli ferait l'effet inverse. 

Pour commencer,  installer bébé sur le dos, voir l'entourer d'un coussin d'allaitement pour ne pas qu'il se sente "perdu" dans un espace trop grand. On peut aussi le mettre sur le ventre quelques instant (car ils n'aiment pas que ça dure trop longtemps) va lui muscler le dos. 

Il est important de toujours "verbaliser" nos gestes. Le tout petit a besoin de nous pour se mouvoir mais dans une démarche respectueuse, on se doit de lui expliquer ce qu'on va lui faire. Celà ne sera que bénéfique en plus pour la communication, l'acquisition de la parole, la sécurité affective. 

Progressivement le bébé va tendre les bras, en lien avec le regard, s'aider de ses jambes, commencer un mouvement de "balancier" pour trouver les mouvements qui lui conviennent pour se retourner sur le ventre. On peut l'accompagner mais ne surtout pas faire à sa place. Ca freinerait sa motivation. 

Les bonnes habitudes prises, le bébé prend confiance en lui, devient de plus en plus curieux. Il va pouvoir attraper les objets lui même, les mettre à la bouche, jouer avec ses pieds, de retourner sur le ventre seul. Etant donné que sa tête est encore très lourde proportionnellement au reste de son corps, certte position sera vite inconfortable pour lui au début. Une bonne raison pour qu'il trouve ensuite le moyen de retourner dans la position "sur le dos"... 

Une fois ces acquisitions faites et expérilentées maintes fois, bébé ne va pas en rester là. Il va vouloir voir son environnement à la verticale et va commencer à s'assoir seul progressivement et changer de position selon ses envies. 

Puis lui viendra l'envie de se déplacer et va enchainer le 4 pattes à sa façon. Certains font le crabe, d'autres avancent à reculons, etc.... 

Il y a  des enfants qui ne passent pas par cette étape du 4 pattes. Soit naturellement, soit parcequ'ils n'ont pas eut l'occasion d'expérimenter à leur rythme et par eux-même les étapes précedentes.

Griller les étapes n'est pas un signe de bonne évolution. Grandir n,'est pas une course.

 Il ne sert à rien de positionner un bébé assis s'il n'a pas essayé par lui-même. Celà lui procurera même un sentiment d'insécurité. En effet, il ne saura pas comment il est arrivé là, et par voie de conséquence, il ne saura pas se remettre dans une autre position plus confortable pour lui.  Il en est de même pour la position "debout". 

Accompagner mais laisser l'initiative aux petits est la base à suivre. Laisser l'initiative dès le plus jeune âge favorise l'acquisition de l'autonomie.